Givre & corps traite de l’intime, du soi. Il expose les froideurs intérieures, les espaces figés… qui n’en sont pas.
Le corps est cette enveloppe extérieure, révélatrice de l’intime. Il porte en stigmate les cicatrices et traces de vie. Une de mes obsessions photographiques est la mise en évidence des contrastes, des failles et de la résilience. Ceci vient en écho de ma propre histoire, des ruptures et épreuves qui ont été les miennes, mais se pose en langage plus universel, à travers une écriture photographique poétique. Nos épreuves de vie nous marquent, laissent leur trace, visible ou invisible.
Utilisant des compositions souvent picturales, j’aime à travailler les formes, les couleurs et les matières. Dans Givre & corps, la neige, sa texture givrée, parfois veloutée, est marquée par les ombres. La neige fige un paysage pourtant vivant, la lumière trace des formes, des ombres, des passages. En parallèle, le corps se fige ou se fond. Le chaud et le froid se répondent.
Le travail en dyptique complète ce travail scénographique, parfois cinématographique. Il fait parler les contrastes.  Chaque dyptique est un dialogue entre d’une part le corps nu composant avec le froid, la neige, la raideur, et d’autre part la nature qui s’enveloppe elle aussi de blanc et de lumière pour rayonner de toute son intensité.
Cette série met en miroir le chaud et le froid, l’extérieur et l’intérieur, l’enveloppe et le contenu. Elle travaille la métaphore et propose une certaine poésie. ​​​​​​​

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