Tu as déposé sur mes lèvres
des larmes,
douces caresses enivrantes.
J'ai voulu boire sans savoir,
me sculpter de désir.
Tu as déposé sur mon corps
des pétales,
des lames desquamant les cicatrices.
Tu cultives des alvéoles mielleuses qui passent,
éphémères.
Déjà coule le silence.
L'âge creuse nos sillons.
Que deviendra la sève ?
Il nous reste les cils qui tremblent,
les mains qui s'assemblent
et la poudre de rose,
derrière nos paupières closes.

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